SWEET MADNESS ~ TOPIC COMMUN

SWEET MADNESS ~

Le RP commun n'est en rien différent des autres RP mis à part que les participants seront plus nombreux que pour les habituels RP. Composé d'un minimum de quatre personne, chaque RP commun se verra offert un contexte concocté par "la mort". Attention, pour ce RP commun, vous prenez le risque que l'un de vos personnages soient blessé plus ou moins gravement. Pour participer, il suffira de poster à la suite de ce topic, uniquement pour dire que vous voulez participer ! ♥

Citation :

Ses pas craquent sous les feuilles mortes, le vent souffle ne présageant rien de bon et le ciel s'assombrit comme devinant le drame qui va survenir. La douce damnation du fou n'est pas loin. Il arrive aux abords de la plage, ou du moins, ce qu'il est permis de voir de cette plage. D'ou sort-il ? Pourquoi est-il là ? Est-ce une épreuve supplémentaire offerte par la famille ? Nul ne sait, un fou est seulement là, armé jusqu'au dent, une arme à feu à la main, un couteau en ultime recours. Personne ne sait pourquoi la rage semble couler dans ses veines, pourquoi elle extériorise ainsi. La seule chose qui est sur, c'est qu'il compte bien déversé sa haine sur quelqu'un, peu importe qui. Et si personne ne l'arrête, qui sait ou s'arrêteront les dégâts ?

ORDRE DE PASSAGE
~ Syx L. Fuhrman
~ Desmond C. Svensson
~ Wyatt M. Simons RETIRÉ
~ Shawn Hurtlake
~ Peeta Rigbourd

LISTENS TO ME.
LISTEN TO YOUR BLOOD DANCE FOR ME.

On a souvent dit à un enfant que la nuit n'était pas le monde des créatures. Qu'elles ne sortiraient pas du placard qui se trouve juste en face du lit, qu'elles ne sortiraient d'en dessous de ce dernier. Syx n'a jamais vraiment eu peur de la nuit, jusqu'à son arrivée ici. D'une manière ou d'une autre, au fond d'elle, même si elle ne le montre pas particulièrement, ses poiles se dressent sur ses bras au moindre bruit. Pourquoi ? Elle n'en a aucune idée. Les gens autours d'elle disent que l'île est inoffensive. Même si Syx n'y croit pas, elle s'oblige à y croire. Juste le temps d'un instant.. Dans son dortoir, elle tourne en rond. Se couche, tourne dans ses draps, se relève et retourne en rond. Ainsi de suite, comme une machine à répétition. Pourquoi ne dort-elle pas ? Elle n'en sait rien. Quelque chose l'empêche de dormir. De se fondre dans les bras de Morphée, de faire confiance à son sommeil, qu'une chose atroce pourrait arriver lorsqu'elle aura fermé les yeux. Peut-être que c'est psychologique, peut-être pas. Le petite bout de femme jette un coup d’œil par la fenêtre, le ciel s'assombrit, le soleil termine sa descente. Et le vent souffle d'une façon non réconfortante. Comme à peut près chaque soir sur l'île.

Syx quitte la chambre après avoir enfilé quelque chose de plus chaud sur son dos, elle s'est même changé, remettant juste ses vêtements du jour. Elle ne peut pas rester une minute de plus dans cette chambre étouffante. D'ordinaire, elle n'est pas comme cela, mais elle a besoin de changer d'air pour ce soir. Sur la pointe des pieds, elle quitte le dortoir, pour ne pas réveiller ses camarades, même si certains ne dorment peut-être pas encore ou ne sont peut-être pas encore là. Lorsqu'elle sort de la pièce, tout semble si silencieux. S'en est rassurant pour Syx, d'une manière assez étrange, oui. Elle se sent plus à l'aise à présent. Elle s'aventure dans le couloir des dortoirs sous les lumières s'activent à son passage. Elle ne fait quasiment pas de bruit, ne rencontre que quelques personnes, pas plus. Des connaissances ou des personnes que Syx ne désirent pas parler tout simplement. Le vent siffle contre les fenêtres où la jeune femme de vingt-quatre ans passe devant avec tranquillité. C'est en sortant du bâtiment pour se rendre dehors avec cette tranquillité et plutôt ce bien être, qu'elle ne s'attend pas du tout à passer une longue soirée, épouvantable et cauchemardesque.

Pas de son autre que celui de la pluie, le souffle s’arrête, la nuque craque et la vie s'enfuie. Son épreuve s'était terminée avec succès il y a de cela trois ou quatre jours, son bras gauche était encore inutilisable. Les pansement fuyaient et quelque gouttes vermeilles, jaunes s'échappaient parfois des plaies encore fraîches. Heureusement pour Cross il ne lui fallait qu'une main pour en finir avec les horreurs de cette ville, il n'avait pas perdu de temps et commençait déjà à décimé les larbins et autres dévoués à la machiavélique dynastie qui régnait en maître ici.

Il passa la journée à ce construire un abris de fortunes sur les docks enfin, un appart sur les docks, plus ou moins désinfectés c'est vrai,. Il refusait d'être héberger, d'avoir une maison, du moins pour l'instant. Car sa maison il l'aurait. Un jour il prendra les armes et récupéreras quelques bâtiments, enfin ça. C'était juste histoire d'avoir un but, un rêve.

Les gouttes ruisselaient sur son visage, ou bien était-ce des larmes. Le sable humide pénétrait entre ses doigts, exactement comme la balle qui venait de pénétrer dans son épaule gauche, bras foutu pour bras foutu. Les tirs continuèrent a croire qu'il avait un stock de munition planqué dans des endroits peu recommandables de sa personne. Il ne savait pas très bien si le gars en faisait exprès. Le vent sifflait des dizaine de fois sans jamais toucher Cross. Puis plus rien, volatilisé …

La nuit tomba, la pluie s'accentua et l'heure de la chasse au fou arriva. Il se baladaient sur les docks quand il aperçut une silhouette féminine au loin.

Shawn se redressa dans le lit, la gorgée serrée, le souffle brisé. Doucement, elle reprend ses esprits. Elle tire le drap sur elle, geste de protection. Zach est la. A côté d'elle. Elle n'avait pas prévu de dormir avec lui pourtant. A croire qu'elle avait besoin de sa présence. Il avait ce côté rassurant. Mais ils n'étaient aussi point la, dans le même lit, sans raisons. Elle devait porter cet enfant. Ou elle serait tuée. Zach aussi. Elle lui en veut. Vraiment. Mais ici, rien n'est comparable, et quand la nuit tombe, lui glaçant le sang, lui rappelant dans quel pétrin elle se trouve, les bras du garçon autour de sa taille semble la seule chose capable de l'apaiser. Il dort. Il semble serein. Un bref instant, elle se demande si, elle aussi, a cet air doux au visage quand elle sommeille. Avant, peu être. Aujourd'hui, elle ne dors plus. Quand elle ferme les yeux, elle ne s'endors pas. Il lui suffit de se retrouver dans le noir pour qu'elle sombre dans des cauchemars qui la dévorent. C'est encore pire ici. Depuis cette annonce de la famille, la présence de Zach est devenue nécessaire, car si elle veut dormir, elle a besoin de lui. Elle déteste cette dépendance cependant quand elle tente de s'en détacher pour une nuit, elle se voit. Elle est enceinte. Sa peau a un teint de pèche, ses longs cheveux sont tressés en une longue natte paysanne, et Zach caresse doucement son ventre rond. Elle grimace, car la douleur de cette grossesse la torture, mais elle effleure tout de même de ses doigts effilés ceux du garçon. Alors que, durant quelques secondes, elle s'autorise a être heureuse, la situation bascule. Le ciel s'assombrit, et sur le visage de Zach se dessinent des ombres inquiétantes. Doucement elle voit ses boucles blondes tirer vers l'ébène, et ses lèvres se tordent en un petit sourire funeste. Son regard est rieur et quand elle sent une vive douleur au niveau de son ventre, elle baisse des yeux paniqués sur celui ci. Elle y découvre sa peau, déchirée par la lame d'un couteau, le sang de son bébé envahissant son champ de vision. Et ce rêve ne la quitte plus. Il est toujours là. Et elle ne peut lui laisser la possibilité de revenir ainsi. Elle s'extirpe de ses draps en tentant tant bien que mal de ne pas réveiller Zach. Elle enfile ses bottes, et, ne trouvant pas ses affaires dans le noir, attrape négligemment le blouson de sac pour s'y enrouler. Et doucement elle quitte la maison. Ses cheveux virevoltent, elle enfouie son visage dans le col du blouson. L'odeur de Zach lui envahit les narines. Elle tente en vain de l'ignorer. Shawn entreprend d'avancer dans le noir. Les bras enroulés sur sa poitrine, elle a froid. Mais cette sensation l'apaise, comme si ce temps glacial la lavait d'une certaine douleur. Ses sourcils s'arquent a mesure qu'elle distingue une vague silhouette dans le noir. Poussée par la curiosité, elle accélère le pas. Le terrain sableux la ralentit, mais elle ne faiblit pas. Elle devrait pourtant faire demi-tour. Mais elle s'approche et quand elle arrive a bonne distance pour découvrir l'épaule amochée et couverte de sang de l'homme, elle le rejoins. "qui a fais ç.." La douleur l'envahit et sa voix se transforme en un sifflement étouffé. Elle bascule et tombe a genoux dans le sable. Par réflexe, elle porte la main a son genoux puis la tend devant ses yeux, recouverte de sang. Un couteau. Elle a eu de la chance, l'arme a siffler près de sa jambe, l'effleurant, l'entaillant vainement. Elle agite la tête dans tout les sens, essayant d'apercevoir le propriétaire de l'arme.