catching my breath (dylan)

Était-ce un simple silence qui régnait dans la maison ou bien tout simplement la tête de Robine qui lui éclatait à cause du nombre d'heures qu'elle mettait chaque jour pour s'entraîner, la réponse, seulement elle la connaissait. La môme frappa encore une série de dix coups dans un pushing bag aménagé au sous-sol. Elle voulait s'entraîner, une de ces seules occupations, sauf bien sûr pensé à ce que la famille lui préparait de nouveau. La jeune femme avait il y a de cela quelques semaines, reçu une lettre comme quoi une lettre avait été envoyé à son mari afin de le signaler le divorce entre lui et sa femme, Robine. En lisant celle-ci, la colère et la déchirure avaient transpercer le seul corps de la brunette. Après tant d'année d'amour, comment pouvait-elle renoncer à son mari, à leur mariage ! C'était tout simplement impossible. Donnant encore des coups dans le sac noir, elle pensa à toute la frustration qui se trouvait dans sa vie. Être cloîtrer sur cette île en faisant également partie tout comme devoir se marié avec un garçon qu'elle n'aimait pas réellement. Son jeux d'actrice n'avait tout simplement pas arrêter depuis leur arrivé dans la maison. Sa venue avait été trop belle pour être vrai. Il y avait quelque chose a cacher et elle le sut immédiatement en lisant la première lettre leur disant - ou dictant plutôt - qu'un mariage aurait lieu afin d'assembler leur deux vies. Choses que même Dylan n'avait pas nécessairement apprécié.
Après avoir bien évacué sa frustration, la brune monta les escaliers et se dirigea dans la salle de bain pour prendre une douche rapide laissant toute pensées dites malveillantes, évacués son système et esprit. Enroulant son corps dans une serviette, sa chambre lui fit un coucou rapide afin de se mettre des vêtements. Il ne lui restait que quelques minutes avant l'arrivé de Dylan, son fiancé. Enfin plutôt potentiel et nouveau. Un soupir précéda lentement la descente des escaliers vers la cuisine. Rendu, elle sortie rapidement quelque chose du congélateur pour faire un futur dîner/souper. Même pas quelques minutes après avoir mis le tout sur le comptoir - il fallait que le tout deviennent température de la pièce - la belle dût changer de visage et opter pour un sourire radieux en se dirigeant vers sa chambre enfilant rapidement un pyjama, comme elle le faisait souvent. Elle se mit rapidement au lit et entendant la porte d'entré cria brièvement. « Je suis à l'étage ! » Un soupir précéda un nouveau sourire en coin. Le jeux de couple et du je t'aime venait de commencer. Mais combien de temps durerait encore tous ces mensonges ?

« BAAAMH ! » La porte de la chambre claqua avec une violence qui en disait long sur l'état d'esprit de Wakefield lorsque celui-ci - les yeux cernés, les dents serrées - sortit de sa maison pour répondre à l'invitation de Sam -son meilleur ami- de le rejoindre sur à la taverne. Vêtu d'une veste en cuir par dessus laquelle il portait une écharpe, il avait caché à la hâte les preuves de sa dernière nuit de plaisir avec Robine, notant mentalement qu'il lui suffirait de ne pas trop s'approcher de Sam pour ne pas s'exposer à d'éventuelles remarques. Le manque de sommeil et la " confrontation avec "Gabriël Von Truc" l'avaient fait se lever du pied gauche, comme c'était à prévoir, et le fait que ce fut le texto de Sam qui l'avait réveillé deux minutes avant que le réveil ne sonne n'avait fait que contribuer à cette mauvaise humeur à couper au couteau. Tout avait été de travers, rien ne s'était passé comme prévu, du début à la fin, la soirée de la veille avait été un plantage en bonne et due forme, chose qu'il n'avait pas l'habitude de vivre en tant que monsieur parfait, toujours gagnant et toujours maître des évènement. Certes, il aurait pu envoyer bouler la brune et passer sa journée au lit et ruminant toute sa mauvaise humeur sous la couette, mais plutôt qu'il espérait se changer les idées en déversant ses ondes négatives sur son meilleur ami. Cette invitation inattendue était un prétexte comme un autre pour s'en prendre à une victime innocente et plus ou moins consentante ; quelqu'un qu'il connaissait assez pour être sarcastique gratuitement, comme ça, juste pour le plaisir de se dire que - si la journée avait commencé avec sa seule mauvaise humeur à lui - elle finirait avec, au moins, la mauvaise humeur de Sam en plus.

Mains dans les poches, regard sombre et passablement vitreux, il sortit de sa maison et remonta la promenade en direction de la taverne en essayant de chasser les souvenirs qui se battaient à coup de griffes pour refaire surface. Cette promenade, cette maudite promenade ... Lorsqu'il arriva, il n'accorda pas un bonjour, pas un sourire au pauvre peuple qui n'avait rien demandé et se contenta de grimper quatre à quatre les escaliers qui menaient à ce fameux bar où ils avaient l'habitude de se rejoindre. Ils avaient passé toute la journée ensemble, il doit bien avoué que son meilleur ami a l'art de la calmé. Cette journée passé, il retourna chez lui pour retrouver Robine. Il rentra et entend une voix lui criait d'en haut « Je suis à l'étage ! » -Ouais mais non- se disait-il en plus il était trop flemmard pour monter les escalier, faut pas pousser le bouchon non plus surtout qu'il n'était pas d'humeur. Il s'installa donc dans le canapé glace à la main pour ensuite allumer la télé jusqu'à entendre des pas dans les escaliers. « Je suis au salon ! » s’écria t-il avec du sarcasme dans sa voix. Ça fait un mois que la famille lui avait annoncé qu'il devait se marié avec Robine et autant vous dire qu'il a accepté sans aucune joie apparente. -Se marier ? Avec une inconnue en plus... Vive le délire. Ouais d'accord, elle est sexy, gentille et avec qui les parties de jambe en l'air sont extra- Mais il ne faut pas déconner non plus. Tout se qu'il voulait lui c'est retrouver sa vie d'avant. Comme tout le monde je pense.

Le sac noir, normalement utilisé pour les entraînements de boxe servait toujours autant à Robine que lors de la première journée arrivé dans cette île 'paradisiaque'. Il est important de noter que le dernier mot est complètement sarcastique - quoique plutôt ironique - dans la tête de la brune. Comment, après avoir passé un test d'endurance des plus difficiles autant sur le physique que le mental et avoir été torturer, elle pouvait encore réfléchir convenablement ou trouvé la moindres qualité à sa vie sur l'île ou à cette dernière tout simplement. D'un pied maladroit comme à son habitude, le levé du lit avait été plus souffrant que d'habitude. Car oui, toutes ces nuits, mélangés avec son pauvre dos qui lui faisait encore mal du à l'épreuve, ainsi que l'entraînement, lui donnait une sacré raclé tout les matins. C'était la routine qui cherchait à s'installer, c'est ce qu'elle aurait aimé croire, peut être pas ce qui se passait réellement. Son sac noir, cette légende, n'était pas sa seule victime, bien au contraire. Robine avait doucement prit l'habitude d'aller se bagarrer avec son protecteur, qui était en soit, beaucoup plus fort qu'elle, mais qui en plus, avait passé deux fois l'épreuve d'entré sur l'île. Elle ne devait jamais trop forcé sinon elle en avait pour plus de deux semaines à souffrir lorsque Dylan la touchait avec le petite doigt. Parlant de lui. Dylan, était ce garçon avec qui elle avait été forcé de se fiancé, et tour de passe-passe, elle avait échangé la bague de la famille pour la sienne, soit celle que son mari Eugène avait échangé avec elle lors de leur mariage, somptueux et magnifique, certainement pas comme celui qui attendait Robine. Ce n'était pas qu'elle ne l'aimait pas, c'était plutôt son caractère bête lors de levé effectué avec le pieds gauches - qui se trouvaient à être énormément fréquents dans sa vie - qui l'embêtait le plus. Après tout, la brune était loin d'être se chien que l'on traîne en laisse. Mais pour lui, elle voulait bien faire un effort.
Étendu sur le lit dans sa chambre, la belle De Launey - nom dû à son mari - Était en robe de nuit, soit nuisette et attendait patiemment l'arrivé de son 'fiancé' Dylan. Banalité, lorsqu'elle lui cria qu'elle était à l'étage un son résonna disant qu'il était au salon. Ce bouffon ne voulait donc pas bouger un peu ces fesses et monté les escaliers, c'était ça. Que pouvait faire la belle ? Soupirant en se prenant la tête, elle se dirigea vers l'arrière de la porte et se prit une robe de chambre en soie blanche, sa préféré qu'elle mettait toujours pour faire plaisir à Eugène. Il lui disait toujours que sa silhouette là-dedans était tout simplement incroyable. Point positif. Enfilant se morceau de tissu elle descendit à l'étage du bas en posant les yeux vers le plafond. Son air prit une toute autre allure lorsqu'elle le vit cloîtrer contre le sofa a regarder la télévision et se goinfrer. En souriant, la belle passa à côté de lui, piquant son pot de crème de glacée en faisant un petit rire coquin se positionnant devant la télévision. « Trop paresseux pour monter à l'étage ? Amusant. » La belle prit son doigt et le trempa dans la glace afin de remplir son doigt de la texture froide et le porter à sa bouche. Un nouveau sourire apparu. « Délicieuse ! » La belle resta planté là. Elle aurait préféré courir hors de la maison, voyant l'air de Dylan, mais elle ne pouvait pas lui faire faux bond.