(rusty - 100%) ☂ may your life be like toilet paper - long and useful

Citation :

~ RUSTY GENESIS ABERDEEN ~

you know when sometimes you meet someone so beautiful and then you actually talk to them and five minutes later they're as dull as a brick ? then there's other people, when you meet them you think, "not bad. they're okay." and then you get to know them and... and their face just sort of becomes them. like their personality's written all over it. and they just turn into something so beautiful...

› NOM aberdeen, c'est le nom qu'elle vous dira, mais à vrai dire, son nom de naissance n'est autre que saxon. › PRÉNOM rusty fruit de l'imagination bizarre et débordante de ses parents, du moins c'est ce qu'elle imagine, genesis, ou "gen" comme certains aimaient la surnommer, elle trouve que ce prénom prend sens depuis qu'elle est sur l'île. › ÂGE vingt-cinq ans, y'a pas si longtemps que ça d'ailleurs. › NATIONALITÉ d'origine écossaise, elle a obtenu la nationalité américaine cinq ans à peine avant sa disparition. › MÉTIER elle était serveuse, avec les mauvais côtés d'être serveuse dans un bar bizarre, c'est à dire qu'elle était également stripteaseuse, et que de toute manière, il vous faudra être tenace pour en savoir plus sur elle. › STATUT CIVIL elle était fiancée, sa bague de fiançailles et la chose la plus précieuse pour elle ici, même si ça ne l'aide pas particulièrement à survivre. › DATE DE NAISSANCE le 1er mars 1987. › LIEU DE NAISSANCE à blackburn, écosse. › À SHUTTER ISLAND DEPUIS quatre mois, treize jours et dix-huit heures, truc du genre, elle aime dire qu'elle a perdu le compte, même si ce n'est pas le cas. › GROUPE the rescued.

elle ne pleure jamais, du moins, pas de peur, quand elle est effrayée, elle se met à hurler sur tout ce qui passe, et à devenir légèrement nerveuse, impulsive et extrêmement sanguine ; c'est une manière de se défendre après tout. d'un autre côté, quand il le faut, elle sait pleurer sur demande ▲ elle joue parfaitement bien du piano, ça a le don de l'apaiser, ce qui est plutôt unique en son genre, elle a appris toute petite ▲ sa plus grande fierté, c'est sa couleur de cheveux, et au moins, dans toute sa jeunesse, elle n'a jamais été raillée à cause de ça, les roux n'étant pas rares en écosse ▲ on ne dirait pas comme ça, mais c'est une grande fan de star wars, anakin skywalker a longtemps été l'homme de sa vie, même si elle se rend compte aujourd'hui, qu'elle n'aurait pas eu assez de sang froid pour devenir un chevalier jedi ▲ depuis qu'elle est arrivée sur l'île, qu'elle n'a plus son piano pour se détendre, elle a trouvé une autre technique, celle de fermer les yeux, se replier sur elle et commencer à chantonner la macarena, la chanson de leur premier baiser, celle qui était censée ouvrir le bal de leur mariage, d'une manière tout à fait déjantée ▲ elle aime particulièrement avoir le dernier mot, plus butée qu'elle, ça n'existe certainement pas, mais ça fait partie de son charme sans doute ▲ sa plus grande phobie reste d'être enfermée dans un espace clos, elle est claustrophobe pour faire simple, elle n'aime pas particulièrement voler en avion, mais ne reconnaîtra jamais que c'est parce qu'elle a peur ; la solitude ne fait pas partie de ses besoins favoris, et généralement quand elle trouve un silence oppressant, elle est la première à le briser ▲ quand elle se retrouve seule, elle a tendance à se parler à elle-même ▲ quelque part, elle est persuadée que son fiancé continue de la chercher, mais bien souvent, elle s'imagine mourir sur cette île sans que personne ne s'en rende compte ; elle essaye la plupart du temps de ne pas se laisser démoraliser, après tout, ce séjour lui permet de se découvrir plus débrouillarde qu'elle ne l'imaginait ▲ ses échecs scolaires, la fin de ses études et le travail qu'elle faisait avant de disparaître, ne l'ont jamais aidée à avoir une grande estime d'elle, ce qui fait qu'elle n'a pas vraiment confiance en elle ▲ elle n'a jamais été une très grande sportive, quand bien même, elle a découvert sur l'île que l'adrenaline faisait beaucoup de miracles ; sa force à elle, réside dans son ingéniosité et une certaine ruse, elle utilise sa tête avant ses bras.

~ GET OUT OF YOUR COMPUTER ~

› PSEUDO MARY-W. › ÂGE dix-neuf ans. › AVATAR karen gillan. › OÙ VOUS AVEZ CONNU SLS je sais pas, paris pour voir ! je suis sûre que tu trouveras facilement, ça commence par baz et ça finit par zart et y doit y'avoir tous les jeunes geeks de ce pays et outre océan/mer dessus .› AUTRES ? .

Courir, elle espérait que ça l’aiderait à survivre, traverser les branchages épais de cette forêt, ne pas faillir. S’arrêter, subitement, cachée dans un bosquet, devoir retenir sa respiration, pour la rendre la plus silencieuse possible ; ne pas se faire repérer. L’instinct de survie dont elle faisait preuve avait le don de la surprendre plus que de mesure. Parfois. Souvent. Un bruissement par-dessus son épaule suffit à lui faire reprendre sa course effrénée, vers elle ne savait où, cet endroit tout entier était un cauchemar glacial. Il lui semblait que ça faisait une éternité à présent, que le soleil s’était couché et que la nuit planait sur l’épaisse forêt de laquelle elle ne parvenait pas à sortir. S’il y avait bien une chose qui avait toujours péché chez elle, c’était l’orientation et visiblement, cette fois-ci, l’instinct de survie ne pourrait pas l’aider plus que de mesure. Elle ne prenait à vrai dire, pas le temps de réfléchir, sentant son cœur s’emballer dans des palpitations douloureuses à chaque fois qu’un signe de vie apparaissait à un endroit ou un autre. Solitude, épaisse solitude qui la clouait dans cet endroit. « Putain de merde ! » La douleur lui lancina le pied, s’étendant de la voûte à toute sa jambe, au rythme de la circulation de son sang. Réprimant quelques larmes de douleur, elle se contenta de gémir légèrement, levant la jambe pour extraire la branche alambiquée qui s’était fichée dans la chair de son pied. Où étaient ses chaussures déjà ? Ah oui, aucun souvenir tout comme aucun souvenir du comment elle était arrivée ici ! Des extraterrestres, une observation gouvernementale, un taré en pleine crise psychotique qui ne trouvait rien de mieux que la torturer elle ! La seule option qui se présenta à la jeune femme, fut de se laisser tomber, assise sur le sol. Depuis qu’elle avait commencé sa fuite, rien n’allait, et ses pieds étaient à présent en sang, ne manquait plus qu’une profonde plaie, comme celle qu’elle venait de se faire.

Dans un soupir, elle passa une main dans ses cheveux, désabusée. Pour quelques secondes du moins, avant de remarquer que le plus important, était toujours là. Sa bague. Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres blanchies par la soif, petit espoir qui se transforma vite en grimace de douleur alors qu’elle sentait les chairs de son pied devenir de nouveau lancinantes. Eliezer… elle ignorait où il était, s’il allait bien et surtout… s’il pensait à elle. S’il avait remarqué qu’elle n’était plus là. Disparue. Quelque part, le fait qu’il pense qu’elle l’ait abandonné ne la surprendrait pas ; elle avait toujours été ainsi. Impulsive, incapable de s’accrocher à quelque chose de concret. Un genre de fille qui ne voulait pas grandir. A de nombreuses reprises, elle s’était laissée aller à penser que les mensonges et les secrets qu’elle gardait pour elle, ne faisaient pas de leur couple, un couple stable. Et que jamais, leur mariage ne pourrait tenir. Pourtant maintenant, dans cette forêt inconnue, elle se retrouvait à penser qu’elle lui dirait tout. Tout ce qu’il y avait à savoir d’elle ; les plus sombres desseins de son existence, tout ce dont elle avait honte. A commencer par son job merdique, celui-là même qu’elle s’était longtemps évertuée à vouloir quitter, avant de finalement, se laisser abattre. Et puis… son fugace passage en maison de redressement, en plein milieu de son Ecosse natale, les nombreuses bagarres qu’elle avait lancées là bas, ainsi que les mauvaises relations qu’elle avait aujourd’hui avec ses parents ; celles là même qui la rendaient si énervée à chaque fois qu’il parlait des invités du mariage. A part quelques amies stripteaseuses elles aussi… Elle soupira une nouvelle fois, elle se rendait subitement compte, que sa vie venait de prendre une tournure encore plus merdique que ce qu’elle avait imaginé jusque là. Finalement, elle se sentirait presque mieux sous le regard lubrique de pervers plutôt qu’ici. Perdue, désorientée, blessée. En manque.

Elle ne le méritait pas. Lui, sa vie merveilleuse, son job trop cool, sa classe naturelle. C’était peut-être le signe que lui envoyait le ciel à cet instant précis. Ils la laisseraient crever là pour donner à Eli la chance de construire sa vie avec quelqu’un d’autre. Une nana mieux, une qui le mériterait vraiment et serait capable de le rendre heureux. Il l’oublierait vite, la considérant comme une embûche dans sa vie, une femme qui l’avait pris de passage comme ça, avant de disparaître de son existence. Et c’était mieux qu’il pense ça. Qu’il la déteste, au lieu de la chercher, au lieu de la pleurer. Elle n’avait rien de la fille faite pour lui. Dans un maigre sourire, elle ferma les yeux, se laissant aller à imaginer sa vie. Leur vie, celle qu’ils auraient pu connaître tous les deux. Si seulement… Si seulement elle en avait le courage, si seulement elle pouvait le faire et surtout ; si seulement elle ne se retrouvait pas à virer dingue au milieu d’une forêt. Elle le revoyait, lui. Leurs moments, confidences sur l’oreiller, instants qu’elle avait trouvé quotidiens, qui lui semblaient si lointains à présent. Tous ces souvenirs lui arrachaient le cœur, et l’idée de ne plus connaître ces moments la laissait mourir à petit feu, plus que la douleur même de ses pieds devenus ardents. Subitement, elle se retrouvait comme une idiote. Une idiote qui avait envie de faire ce qu’elle n’avait jamais eu le courage de faire ; ce qu’elle avait cru, ne jamais avoir eu envie de faire. Se marier. L’aimer de toute son âme, lui donner sa vie, faire sa vie avec lui. Le seul qui en valait la peine. Finalement, son cerveau s’était fait à la douleur de son pied. Comme jamais il ne pourrait se faire au vide qu’elle ressentait à présent. Si loin de lui, sans pour autant en avoir la certitude. Légèrement chancelante, s’aidant du tronc contre lequel elle s’était laissée tomber, elle se releva, grimaçant légèrement avant de se reprendre. La respiration à nouveau apaisée, elle se laissa, quelques secondes à observer les alentours. Un bruissement, un autre. Peut-être juste le vent dans les feuillages. Qu’importe. Elle devait le faire ; hurler sa détermination et surtout, ne pas mourir. « Eh toi ! L’espèce de psychopathe ! J’espère que tu prends ton pied, parce que j’ai bien l’intention de te retrouver, espèce de taré ! Et quand ce sera fait, t’as intérêt à me ramener à mon fiancé… » La dernière phrase, s’était tue dans un instant de doute, qu’elle ravala rapidement, cette forêt sonnait le creux, le vide, la solitude. Et pourtant elle le savait, au plus profond de ses tripes, il y avait forcément un genre de dégénéré derrière tout ça.

Aberdeen - Come as you are
Mais pourquoi Rusty ?

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